Ulrich Jonas
The shamefully neglected Chris Burn Ensemble has not many recordings out in the market. This French concert from 2008 is a gem. Special guest Le Quan Ninh (a favourite of mine)
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This edition of Chris Burn's Ensemble was a collaboration for one performance in 2008. However, it is only now that we've managed a mix for release (sometimes these things take time!). Marvellous improvised music from a finely-balanced team of individual voices.
credits
released December 13, 2016
John Butcher: soprano & tenor saxophones
Chris Burn: piano
Simon H. Fell: double bass
Lê Quan Ninh: percussion
Christof Kurzmann: electronics (mono lloopp)
« Je parcours avec enthousiasme les 40 minutes de cette improvisation collective remarquablement diversifiée, soudée et exploratoire au niveau du travail des sons. Sax ténor – piano – contrebasse – percussions + électronique : on a là les ingrédients parfaits pour ne pas aller bien plus loin que le free – jazz de bon papa à l’américaine (le free free-jazz) ou la free-music tempérée issue de la pratique des conservatoires. En fait, j’ai si peu entendu d’autres enregistrements qui partent si loin dans la découverte des sons avec un groupe d’instruments aussi connotés « jazz quartet ». À l’époque de cet enregistrement, Fell et le pianiste Chris Burn avaient enregistré en trio avec le pianiste Philip Thomas un remarquable opus, The Middle Distance (another timbre at24). Ici, Fell et Burn se sont joints au saxophoniste John Butcher avec qui C.B. travaille depuis les premières années 80 et au percussionniste Lê Quan Ninh, un improvisateur pointu aussi incontournable et très original. Le musicien électronique Christof Kurzmann complète l’équipage. Ce serait sans doute un des meilleurs témoignages de l’évolution du Chris Burn Ensemble, un groupe focalisé sur l’improvisation radicale et le travail sur base de partitions graphiques initié par Chris Burn, si le groupe ne s’intitulait pas Ensemble, tout court. En effet, le seul long titre de l’album, Densités 2008 me semble être une improvisation libre, même si des mouvements se distinguent au fil de l’écoute : cela pourrait être aussi une composition « très ouverte ». Impossible à déterminer ! Dans Densités 2008, chacun des participants imprime une trace très personnelle tout en intégrant l’activité collective avec une foi débordante. La circulation des timbres, des gestes, des battements des sons, de l’action se transmet immédiatement entre chaque musicien avec une immédiateté et une énergie peu communes. La présence de Lê Quan Ninh donne une dimension organique, chamanique et ensauvagée à la dimension plus pointilliste de Butcher et Burn. Dans ce contexte collectif, John Butcher est complètement en phase avec ses collègues jouant l’essentiel dans l’instant et en symbiose, oubliant le rôle de soliste conféré au saxophoniste et assumant l’effacement de son style personnel dans le flux des actions sonores (J.B. butchérise à bon escient vers la 25ème minute). Aussi, les loops de Kurzmann étonnent par leur singularité et par la place étrange qu’ils acquièrent dans le champ sonore, intriguant l’écoute attentive. Consciemment, le contrebassiste Fell trace son parcours sans sauter à pied joint sur les sollicitations faciles, contribuant ainsi à la diversité sonore. Il faut entendre les vibrations de la grosse caisse et le grondement de la contrebasse suivi des murmures de chaque instrument vers la 11ème minute où chacun propose et l’Ensemble dispose pour reconnaître de bonne foi qu’on s’approche de l’état de grâce. Cet état de grâce ressurgit à plusieurs reprises, l’inspiration ne se tarissant pas. Certains des sons et techniques alternatives sollicitées pourraient composer dans un « herbier » désincarné de type études, mais il y a une vie intense, une grande sensibilité instantanée, des choix très subtils. Densités 2008 concentre et exemplifie la démarche de ces artistes en une seule pièce, unique, monolithique et aboutie, point culminant d’une aventure limitée à un seul « set » de festival. Comme s’ils avaient trouvé la meilleure voie d’une seule voix. C’est tout ce qu’il reste à faire : investiguer, gratter, frotter, comprimer la colonne d’air, pincer les cordes du piano, faire gronder celles de la contrebasse en imprimant une cadence, un mouvement, des ondulations, des accents quasi-identiques que ce soit avec la grande cymbale pressée sur la peau de la grosse caisse horizontale et frottée avec un archet, ou un autre archet faisant gronder les fréquences de la contrebasse et les lèvres pinçant le bec avec fureur la colonne d’air ou faisant à peine vibrer l’anche, alors que la table d’harmonie chavire dans un maelström de timbres, de bruissements et de vibrations piqueté par les giclées électro. Une de mes meilleures expériences d’écoute de ces dernières années. » Jean-Michel Van Schouwburg ORYNX
Bruce's Fingers is a record label founded in 1983 by bassist, composer & improviser Simon H. Fell.
The label's
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Initially focussed on Fell's own work, the BF project has since expanded to include many other things besides......more
I don't think I've ever experienced a more profound feeling of being guided by an unseen force than the day we recorded this 70-minute piece of complex and challenging music in one exhilarating take. Bruce's Fingers
The Hein Weingard Trio mix free improvisation and controlled composition, making music for avant-garde jazz adventurers. Bandcamp New & Notable Oct 10, 2023