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The Ragging Of Time

by SFS

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  • Compact Disc (CD) + Digital Album

    2015 Bruce's Fingers CD release; in 4-panel card sleeve.
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1.

about

In 2014 Simon received a commission from the Marsden (UK) Jazz Festival, for a small-group piece which examined the legacy of the earliest days of jazz from the perspective of 100 years later.
The resulting piece is an exploration of the links between early jazz and contemporary improvised music, along the way referencing a remarkably varied list of figures from jazz history: Louis Armstrong, Sidney Bechet, Larry Coryell, Eric Dolphy, Duke Ellington, Joe Lovano, Charles Mingus, Jelly Roll Morton, Joe ‘King’ Oliver, Gunther Schuller, Edgard Varèse & Anton Webern.

'The Ragging of Time' was premiered at 2014’s Marsden Jazz Festival, and subsequently broadcast on BBC Radio 3’s Jazz On 3, where Jez Nelson declared the piece “a fun affair”. But such fun as there might be is tragi-comic, invoking serious questions about history, context, reverence and innovation.

credits

released October 6, 2015

Percy Pursglove: trumpet
Alex Ward: clarinet
Shabaka Hutchings: bass clarinet
Richard Comte: guitar
Simon H. Fell: double bass
Paul Hession: drum set

2014 (56 mins.) CD in 4-panel card sleeve
© Bruce's Fingers 2015

full track listing:
1. Lebam Lebam (Un Cauchemar) [23m19s]
2. Unstable Cylindrical Structure [12m07s]
3. The Human Omelette (1926) [21m05s]

---------- press quotes ----------

“Simon Fell’s excellent rag to improv commission... which joyfully skips between ragtime ensemble playing and free improvisation... I really hope you enjoy it as much as I did.”
Jez Nelson JAZZ ON 3, BBC RADIO 3

“Simon is such a fantastic player and composer... he’s done this amazing thing where he has actually made the music travel in time. To hear it is a very physically exciting experience.”
Ian McMillan JAZZ ON 3, BBC RADIO 3

« Lorsqu’on est un tant soit peu informé du travail de compositeur, chef d’orchestre et concepteur d’univers comme celui de Simon H. Fell, la question se pose : « Comment se fait-il qu’il ne soit pas plus sollicité par des labels ou des festivals pour que sa musique et ses projets soient écoutés et documentés ? ». Depuis plus de quinze ans, Red Toucan et Clean Feed ont publié chacun un enregistrement de ses compositions de jazz d’avant-garde intégrant les avancées de l’improvisation libre et de la musique contemporaine (SFQ Four Compositions et SFE Positions & Descriptions). C'est très peu en regard de la haute qualité de son travail et de la production exponentielle d'enregistrements sensés illustrer ce genre de démarche à qui ce compositeur fait sérieusement de l'ombre, une fois que l'on est conquis par sa conception musicale, la façon dont il la réalise et son exigence artistique. Depuis l’époque du SFQ, il y eut ce brillant grand orchestre pour son label Bruce’s Fingers qui interprétait / improvisait son extraordinaire Composition No. 62: Compilation IV. Peu de critiques et personnalités « branchées » accordent la moindre importance à son travail. En outre c’est un improvisateur libre impliqué dans des aventures qui semblent contradictoires : entre le noise agressif avec Stefan Jaworzyn ou le « new silence » du trio IST avec Rhodri Davies et Mark Wastell jusqu’aux trios free – free jazz avec le souffleur allumé Alan Wilkinson et le batteur Paul Hession ou Badland avec le saxophoniste Simon Rose et Steve Noble, un des batteurs fétiches post benninkiens. On peut l’entendre aussi avec le violoniste Carlos Zingaro et le violoncelliste Marcio Mattos dans un quartet exquis ponctué par la frappe de Mark Sanders. Sans oublier son super duo improvisé avec Derek Bailey sur Confront ! The Ragging of Time provient d’une commande du festival de jazz de Marsden : il s’agit d’évoquer, faire revivre la musique « jazz – hot » « New Orleans » en la transgressant. Dans le troisième morceau, c’est même l’influence de Mingus qui surgit, ce qui est bien normal vu que Mingus était un fan de Jelly Roll Morton. Le batteur Paul Hession, un fidèle de SHF, emporte avec légèreté le sextet dont la section de vents est originale : clarinette, clarinette basse un peu dans le rôle du trombone, et trompette. La batterie est clairement enregistrée avec un beau sens de l’espace et de la topographie de l’instrument, mettant en valeur les astuces du batteur. Le clarinettiste virtuose Alex Ward, souvent impliqué dans les projets du maître, développe aussi un travail d’écriture voisin dans ses propres groupes. Shabaka Hutchings a assimilé le message d’Eric Dolphy à la clarinette basse et son jeu sert habilement de contrepoids aux arabesques de la clarinette de Ward et aux envolées de Percy Pursglove. Celui-ci a un son qu’on entendrait bien dans un projet à la Gerry Mulligan, loin du son funky armstrongien de la trompette New Orleans. Mais comme la musique de Mulligan avait ses racines dans le swing et le traditionnel, cela va bien ensemble. Après les énoncés de thèmes très travaillés, le groupe dérape et joue avec les sons la guitare par ci la clarinette par là avec le batteur qui décale le rythme et éparpille les frappes sur son kit. Des solos courts, des arrêts sur image ou des accélérations subites, changements de registre etc.. Bref on ne s’ennuie pas. C’est guilleret, léger, swingant, et surtout très bien enregistré … pour ceux qui aiment les Ken Vandermark Five etc., certains projets de John Zorn comme News for Lulu, d’Aki Takase et compagnie jouant Fats Waller ou le quartet de Frank Lowe de la grande époque. Ils seront ravis. Mais ce qui distingue SFS de ces autres projets c’est que l’équipe n’hésite pas à surfer sur les vagues du délire plus longtemps qu’à son tour et chaque duo, trio, quartet illustre des approches différentes dans le domaine de l’improvisation libre. Suite à des écoutes répétées, on réalise que chaque séquence improvisée est indiquée dans la partition et leur réussite est le fruit d’un intense travail de répétition afin de la rendre la plus spontanée possible comme s’ils s’échappaient délibérément des contraintes rythmiques et mélodiques le plus naturellement. Fell pousse le bouchon assez loin au niveau conception de l’écriture et de la structure dans le détail. Un délice pour l’auditeur attentif ! Chaque fois que le thème de Lebam revient sur le tapis, les musiciens en jouent une variation de l’arrangement avec des différences qui portent parfois sur quelques notes révélant un éclairage différent de la mélodie, de la structure ou de la métrique. Des nuances d’exécution hésitante de la partition lorsqu’ils replongent dans le morceau « jazz » swinguant suggèrent qu’ils l’auraient abandonnée, en se jetant dans le délire improvisé, et qu’ils reprendraient son exécution à un instant précis deux pages et quelques portées plus loin, le temps de l’incartade libératrice. Par rapport aux travaux « sérieux » de SHF (qui n’ont rien à envier à un Braxton ou un Barry Guy) The Ragging of Time a un côté fun assumé. Sans doute pour plusieurs d’entre vous, le moment de découvrir le phénomène Simon H. Fell qui se dévoile en outre ici, comme un super contrebassiste. Magnifique et magistral : les superlatifs pleuvent !! »
Jean-Michel Van Schouwburg ORYNX

“The work is in three sections and the band immediately launches into a Morton-esque theme, bouncy and reasonably convincing, before quickly veering into a free improvisation featuring some blistering clarinet work from Ward. In microcosm, this is the model in use throughout: areas of thematic material interlaced or overlaid with a fairly aggressive but not atypical (within efi) improvised section, sometimes with written lines traced in the background, recalling (for me) a strategy used by Braxton among others. Different attacks and groupings are apparently scored with exactitude as the shifts within a given section are crisp and finely contrasting. All of the playing is first rate, especially Ward and Hutchings (the latter a name new to me) and I guess if you listen to the music from a post-Bailey, etc. point of view, you'll be well satisfied.”
Brian Olewnick JUST OUTSIDE

“Dividida em três partes, a composição é uma saborosa criação pós-moderna que alterna com habilidade momentos swingantes com passagens de intensa improvisação enérgica, numa criação por vezes realmente intrigante. O esquema é apresentado logo nos primeiros minutos do álbum, que abre com “Lebam Lebam (Un Cauchemar)”, faixa que inicia com um tema de sabor New Orleans para logo ceder terreno para ataques mais bruscos de trompete, que nos leva a um espaço no qual a improvisação livre coletiva dá as cartas, até sermos resgatados, lá pelos sete minutos, por uma nova reconfortante melodia cantada pelo conjunto.”
Fabricio Vieira FREEFORM, FREEJAZZ

“What does it take, in 2016, to surprise listeners conditioned to the unpredictable riches of creative music? I’ll speak from recent personal experience: I started up one of Simon Fell’s latest releases and sat back while the audience applause came and went, at which point a few pick-up snare notes ushered in a kind of Dixieland swing. Fair enough, I thought, tapping along relatively unfazed—until just a few seconds later everything cut out mid-phrase. I was checking my headphones for an interrupted connection when I began to hear faint breathy noises and soft bowing. Before I knew it, the Dixieland melody was back, only to disappear literally five seconds later, replaced this time by a more confrontational brand of free improvisation, barbed with brittle guitar and disparate percussion. Hardly was the first minute over when the swing surfaced once again… The disarming leaps in the first moments of The Ragging of Time exemplify, almost in caricature, a sense of nonlinearity (what Joe Morris terms an “ontological perspective”). Rather than a Disneyland tour of “jazz through the ages,” we get multi-directional collision, juxtaposition, and montage: a more accurate representation of the complex ways in which influence actually functions—and thus the ways in which jazz history is actually experienced, interpreted, and carried forward by musicians. But neither does Fell slip into a simple binary pattern, overemphasizing the contrast between the extremes of early jazz and contemporary improvisation. Instead, across three long sections, he explores a wide range of styles and references—Dolphy, Lovano, and Webern are mentioned on the label site—sometimes butting them up against each other, sometimes superimposing one over another, sometimes inhabiting the gray areas in between. Of course, the audience isn’t clapping at the idea alone. Even an interesting concept like this has limited value without skillful and inventive musicians to realize it. For The Ragging of Time, Fell assembled a strong sextet responsible for many highlights beyond those first few moments: Percy Pursglove on trumpet, Alex Ward on clarinet, Shabaka Hutchings on bass clarinet, Richard Comte on guitar, Paul Hession on drums, and Fell himself on double bass. Later in the twenty-three minute first track, “Lebam Lebam (Un Cauchemar),” after some equally lyrical and textural trumpet playing from Pursglove, Ward takes a wonderful solo over a swing section, pushing the traditional idiom to its limits. In “Unstable Cylindrical Structure” Comte turns up to crash an ongoing moderate rhythm pattern; there’s great fun and tension in hearing one era, one sensibility, overlaying another. A little deeper in the same track, Fell, Hutchings, and Ward improvise an absorbing meditative passage. And “The Human Omelette (1926),” the final track, begins with more impressive group improvisation before soaring off into uptempo swing – which suddenly stops, resumes after a while, and then cuts out again… But if you think you’ve got the picture, go listen to the music itself and see for yourself what all the applause is about.”
Eric McDowell THE FREE JAZZ COLLECTIVE

« Los aires a Big Band clásica de los primeros compases de Lebam Lebam (Un Cauchemar) nos ponen sobre aviso pero no nos advierte de la tremebunda descomposición a la que se someterá el sonido Swingero clásico en manos del sexteto. Es como descomponer molecularmente el Rag en Jazz contemporáneo, con todo lo que ello implica. Quizás no seáis conscientes de la grandeza de este trabajo al leer estas palabras (ya quisiera yo acercarme letrísticamente al nivel musical de esta gente), pero estamos ante una obra de escucha obligada para los amantes del Jazz. A pesar de los aires Free que empapan los temas, el espíritu del primer Jazz está ahí, y esto es quizás lo que mejor define a todo el trabajo... convertir lo viejo en nuevo y viceversa, de tal suerte que el resultado resulta tan fresco que asusta. El bajo de Fell puede sonar tremendamente retorcido y anguloso en ocasiones, para a continuación atestiguar el Ritmo, el Swing o como se llame con una tremenda facilidad... bordeando el BeBop siempre que los vientos se lanzan a una suerte de fiero lamento contrapunteado por el bestial clarinete bajo de Shabaka Hutchings. La maestría de Paul Hession (que ha tocado con grandes figuras del Free como Brötzmann, Derek Bailey, Evan Parker, Lol Coxhill o Marshall Allen) en tempos rápidos y lentos se une al particular ritmo que imprimen dos clarinetes y una trompeta, en el sentido de que todo queda afinado por lo bajo, sin las agudas estridencias de un saxo. Las partes más abstractas adquieren casi la angulosidad del Downtown, pero sin radicalizarse en extremo y sin perder el aire a Composición real de todo el conjunto. El segundo movimiento lleva un ritmo más pausado y baladesco a pesar de un nombre como Unstable Cylindrical Structure. La entrada de la guitarra de Richard Comte lleva el tema a una suerte de Blues "Cilíndrico" que se va emponzoñando de Groove sureño conforme avanza para luego detenerse todo y recomenzar un pulso de vientos con aires a música de Cámara por momentos. El final del tema remite al estribillo del principio cerrando magníficamente la composición. Los 21 minutos de The Human Omelette (1926) son una delicia. Desde los arranques puramente Free (con toques a Jazz Británico por todos lados) hasta las partes más clásicas. Ecos a la forma de tocar de los combos de Trevor Watts en las partes más minimalistas y una suerte de Rag, Bop y Swing Bopero en las rápidas, con una banda terriblemente compenetrada que tiene que ser un espectáculo en directo... algo así como Ellington meets Avantbop. Poco más que añadir. Podría ahondar en los currículums de estos impresionantes músicos, pero para eso ya tenéis internet y esas cosas. Una adquisición obligada para los amantes de Jazz sin prejuicios. »
Antonio Martín Millán LA MUERTE TENIA UN BLOG

“Fell brings a Braxtonian glee in complexity to this suite ... running the timbre and tempi of early jazz through a fiercely experimental filter. A jaunty ragtime is repeatedly interrupted by tense gouts of abstraction, filled with dry spurts and spooked squawks. For all his cerebral poise, Fell also knows when to cut loose, falling in with drummer and long-standing associate Paul Hession for bullish, rocketing free-bop, which encourages guitarist Richard Comte to unleash a razored barrage that channels Sonny Sharrock’s infamously unhinged turn with Herbie Mann at the Whisky A Go Go.”
Daniel Spicer THE WIRE

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Bruce's Fingers Saint Dizier Leyrenne, France

Bruce's Fingers is a record label founded in 1983 by bassist, composer & improviser Simon H. Fell.
The label's publications (which also include books and scores) are centred around free / contemporary jazz, improvised music & contemporary / experimental composition.
Initially focussed on Fell's own work, the BF project has since expanded to include many other things besides...
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